19 / 20
Couleur noire. Nez intense, fin, fruité, pur, suave et complexe. Il devient plus floral et plus subtil à l'agitation. Minutieux en entrée de bouche, riche en arômes au milieu, avec des nuances franches de fruits noirs et de l'éclat dans la saveur, le vin fond, puissant, juteux, noble et savoureux. Il s'achève profond, complexe et long sur un grain fin.
97-99 / 100
The 2022 Pichon Longueville Comtesse de Lalande is one wine where a comparison with this estate's magical 1982 doesn't appear to be far-fetched. Wafting from the glass with deep aromas of cassis, plums, violets, rose petals, tobacco leaf and pencil shavings, it's full-bodied, supple and fleshy, with a layered, seamless core of fruit that largely conceals its chassis of powdery structuring tannin.
97 / 100
One of the gems from Pauillac is unquestionably the 2022 Château Pichon-Longueville Comtesse De Lalande. A hypothetical blend of the 2019 and 2020, it's a full-bodied, concentrated, opulent Comtesse offering beautiful blue fruits, some chocolate, leafy herbs, and undeniable minerality, ripe, velvety tannins, and a great finish. Despite the higher Cabernet Sauvignon component, this stays silky, expansive, and incredibly sexy. It's going to be drinkable with just 4-5 years of bottle age but should have a lengthy drink window. Hats off to director Nicolas Glumineau for another legendary wine from this château.
Commentaire du vin
Sensuel, séducteur, soyeux… Les superlatifs manquent pour décrire un vin sur lequel de nombreux critiques se rejoignent. Il est rare d'entendre d'un médoc qu'il est assez rond pour être bu « jeune ». La souplesse et la finesse de ce cru lui valent pourtant cette réputation. Cette accessibilité est en partie due à une large proportion de merlot (35%), relativement grande pour la commune. Bien qu'il soit charnu et tendre, ce cru de Pauillac reste suffisamment tannique, profond et riche pour évoluer sur les 10 à 20 prochaines années.
Histoire du Château
En 1850 le domaine Pichon Longueville est séparé, une partie ira au Baron Raoul Pichon (pour créer le domaine Pichon Baron), tandis que la seconde reviendra à ses trois sœurs. L'une d'entre elles, Virginie épouse du comte de Lalande. Elle décide d'administrer les parts de ses sœurs et de gérer la propriété et commande à un architecte bordelais, Duphot, la résidence que nous connaissons aujourd'hui, inspirée de l'hôtel de Lalande à Bordeaux où son mari avait passé son enfance. La comtesse est animée d'une grande passion pour la vigne et le vin, elle laissera au domaine bien plus que son nom…
Bien que le château accède au rang de second cru classé en 1855, la fin du 19e et le début du 20e siècle sont difficiles pour les grands domaines bordelais et une suite de crises (phylloxéra, guerres, etc.) porte un coup fatal à l'économie viticole. Par conséquent, les héritiers de la comtesse vendent le domaine à Édouard et Louis Miailhe en 1925.
Les deux frères réalisent un travail rigoureux de réorganisation qui contribue grandement à la renaissance du domaine. En 1978, c'est à nouveau une femme qui va marquer l'histoire de ce château : May Eliane de Lencquesaing, fille d'Edouard Miailhe. Grande voyageuse, elle va porter le nom de comtesse de Lalande au-delà de nos frontières et par ses investissements permettre la production d'un vin d'une qualité constante et remarquable.
Aujourd'hui
En 2007 Madame de Lencquesaing prend la décision courageuse de transmettre son château à la maison de Champagne Louis Roederer. Une décision qui permet au domaine de poursuivre son ambition de prestige et d'excellence.