Ce second vin élégant, charmeur, puissant et très aromatique présente une belle longueur en bouche. Il peut se boire jeune, après 4 ou 5 ans dans les grandes années, et se conserve une bonne dizaine d'années après la mise en bouteille. L'assemblage fait en général appel principalement au cabernet sauvignon (essentiellement sur les versants sud) et au merlot (essentiellement sur les versant est et sur les sols calcaire).
Ce vin, élevé dans les mêmes conditions et traité avec autant de soins que son ainé l'illustre Cos d'Estournel, est souvent considéré comme un premier cru potentiel. Ce vin allie la féminité d'un Margaux et la puissance d'un Pauillac
Commentaires du Château
Entre Pauillac et St-Estèphe, la colline de Cos s'élève à vingt mètres au-dessus de la gironde, elle profite d'un microclimat qui évite les excès, chaud comme froid, des températures. Sur un socle de calcaire, les graves déposées lors du quaternaire permettent un drainage parfait qui, couplé à ce climat si spécial, constituent le terroir parfait pour amener le cabernet sauvignon à une maturité homogène.
Histoire du Château
L'histoire du Cos est indissociable de celle de Louis Gaspard Marquis d'Estournel, car cet homme, né sous le roi Louis XV et mort durant le Second Empire, n'eut qu'une passion dans sa vie : Cos D'Estournel. Il reconnait rapidement le potentiel des vignes dont il hérite en 1811, celles-ci se situent près du village de Cos. Le vin de Cos d'Estournel qu'il vinifie à part, remporte très vite un franc succès en France comme à l'étranger. La portée de cette réussite s'étend jusqu'en Inde, ce qui lui vaut le surnom de Maharadja de Saint-Estèphe. Célébrant ses conquêtes lointaines il agrémente ses chais de pagodes exotiques, qui donneront, plus tard, le nom du second vin du château.
En 1853 le marquis quitte ce monde alors que son domaine fut, un an auparavant, vendu au banquier londonien Martyns. Il ne vit donc pas la consécration de son château au rang de second grand cru classé lors de l'exposition universelle à Paris en 1855.
En 1889 les frères Hostein acquièrent le domaine qu'ils revendent ensuite à Fernand Ginestet, grande figure du négoce bordelais, en 1917.
Aujourd'hui
Les descendants de Ginestet cèdent le domaine à Monsieur Michel Reybier en 2000.
Depuis le millésime 2005, le Château produit un vin blanc « Cos d'Estournel blanc », en petite quantité. Sous l'impulsion de ce nouveau propriétaire, un nouveau chai et un nouveau cuvier, signé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, sont inaugurés en 2008.
Son dernier propriétaire, tout comme son premier, Louis Gaspard D'Estournel, poursuit cette œuvre avant-gardiste toujours à la recherche de l'excellence…
Commentaire du vin
Ce second vin élégant, charmeur, puissant et très aromatique présente une belle longueur en bouche. Il peut se boire jeune, après 4 ou 5 ans dans les grandes années, et se conserve une bonne dizaine d'années après la mise en bouteille. L'assemblage fait en général appel principalement au cabernet sauvignon (essentiellement sur les versants sud) et au merlot (essentiellement sur les versant est et sur les sols calcaire).
Ce vin, élevé dans les mêmes conditions et traité avec autant de soins que son ainé l'illustre Cos d'Estournel, est souvent considéré comme un premier cru potentiel. Ce vin allie la féminité d'un Margaux et la puissance d'un Pauillac
Commentaires du Château
Entre Pauillac et St-Estèphe, la colline de Cos s'élève à vingt mètres au-dessus de la gironde, elle profite d'un microclimat qui évite les excès, chaud comme froid, des températures. Sur un socle de calcaire, les graves déposées lors du quaternaire permettent un drainage parfait qui, couplé à ce climat si spécial, constituent le terroir parfait pour amener le cabernet sauvignon à une maturité homogène.
Histoire du Château
L'histoire du Cos est indissociable de celle de Louis Gaspard Marquis d'Estournel, car cet homme, né sous le roi Louis XV et mort durant le Second Empire, n'eut qu'une passion dans sa vie : Cos D'Estournel. Il reconnait rapidement le potentiel des vignes dont il hérite en 1811, celles-ci se situent près du village de Cos. Le vin de Cos d'Estournel qu'il vinifie à part, remporte très vite un franc succès en France comme à l'étranger. La portée de cette réussite s'étend jusqu'en Inde, ce qui lui vaut le surnom de Maharadja de Saint-Estèphe. Célébrant ses conquêtes lointaines il agrémente ses chais de pagodes exotiques, qui donneront, plus tard, le nom du second vin du château.
En 1853 le marquis quitte ce monde alors que son domaine fut, un an auparavant, vendu au banquier londonien Martyns. Il ne vit donc pas la consécration de son château au rang de second grand cru classé lors de l'exposition universelle à Paris en 1855.
En 1889 les frères Hostein acquièrent le domaine qu'ils revendent ensuite à Fernand Ginestet, grande figure du négoce bordelais, en 1917.
Aujourd'hui
Les descendants de Ginestet cèdent le domaine à Monsieur Michel Reybier en 2000.
Depuis le millésime 2005, le Château produit un vin blanc « Cos d'Estournel blanc », en petite quantité. Sous l'impulsion de ce nouveau propriétaire, un nouveau chai et un nouveau cuvier, signé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, sont inaugurés en 2008.
Son dernier propriétaire, tout comme son premier, Louis Gaspard D'Estournel, poursuit cette œuvre avant-gardiste toujours à la recherche de l'excellence…